​ Tout d'abord, définissons ce qu'est l'eau potable et faisons un point rapide sur les ressources mondiales. 

Est considéré potable, une eau liquide qui présente des caractéristiques la rendant propre à la consommation humaine et sans risque pour la santé. Elle peut être distribuée sous forme d'eau en bouteille, d'eau courante ou encore en citerne pour des usages industriels. Il s'agit d'une eau douce disponible et facilement exploitable par l'homme.


Sur notre planète, depuis sa création, la quantité d'eau est toujours équivalente mais sous différents états : liquide (océans, mers, lacs, pluie...), solide (glaciers, banquises...) et gazeux (atmosphère, évaporation). Or, si on se penche sur la part de l'eau potable au niveau mondial, on s'aperçoit d'abord que 97,5% de la quantité totale d'eau est salée (océans et nappes salines), contre 2,5% pour l'eau douce. Parmi cette eau douce, seulement 30% est accessible, les autres 70% représentant les glaciers et neiges éternelles (principalement les calottes polaires). Enfin, les eaux superficielles ne représentent que 0,9% de cette eau, le reste se trouvant dans les nappes phréatiques plus ou moins faciles d'accès. 

A la lumière de ces éléments, l'eau douce exploitable ne représente que 0,77% de la masse d'eau totale sur Terre (dont seulement 0,007% pour les eaux de surface). On se rend donc bien compte que c'est une denrée rare qu'il convient de protéger.

Néanmoins, à l'échelle mondiale, le taux d'exploitation de cette ressource peut ne pas sembler alarmant... Pourtant, on note de très grandes inégalités d'accès et certaines régions arides sont déjà en situation critiques de surexploitation (Moyen-Orient, Asie, Californie, Afrique du Nord, etc...). Dans ces régions, les capacités de renouvellement du stock sont alors largement dépassées et on assiste à l'épuisement de ressources qui 


Dans un contexte plus local, en France, les réserves sont globalement abondantes (exploitation annuelle d'environ 17% des ressources renouvelables en eau) mais, là aussi, sont soumises à de fortes inégalités territoriales et à la saisonnalité. Ainsi, certaines régions sont fortement impactées par des restrictions pouvant conduire à des pénuries lors d'épisodes de sècheresse.

Dans l'hexagone, l'eau potable et sa distribution sont un enjeu de santé publique. Il s'agit d'un secteur extrêmement règlementé et contrôlé. C'est d'ailleurs le produit alimentaire le plus contrôlé avec environ 18.5 millions d'analyses réalisées par les autorités sanitaires chaque année. 

Néanmoins, sa qualité se dégrade de plus en plus à cause de l'augmentation de la pollution des sols, du changement climatique et de nos usages (résidus médicamenteux en croissance constante par exemple). Le problème est que de nombreux polluants ne sont pas (ou plus) analysés et contrôlés, ou bien que les seuils de tolérance sont trop élevés (ou ont été augmentés). On ne connait encore pas bien non plus les nouvelles menaces comme les métabolites de pesticides et on oublie souvent le fameux effet "cocktail" qui démultiplie les effets néfastes sur la santé.


Si on se penche à présent sur le marché de l'eau potable en France, celui-ci pèse plus de 9 milliards d'euros avec environ 5.5 milliards de m3 distribués chaque année. Cela représente environ une consommation moyenne de 148L par personne et par jour. En analysant cela, il s'avère que seulement 7% de cette consommation est utilisée à des fins alimentaires, dont 1% pour la boisson. Pour la boisson d'ailleurs, environ 67% des français consomment l'eau du robinet. En revanche, on constate également que 50% des français consomment de l'eau en bouteille chaque jour. Ce marché pèse à lui seul environ 2 milliards d'euros (soit 3% du secteur agro-alimentaire).

Ces 2 principaux marchés ont chacun leurs points positifs et négatifs mais il ressort qu’il n’y a pas vraiment de grande différence d’un point de vue qualitatif. Néanmoins, l’impact économique et écologique est considérablement détérioré dans le cas d’achat de bouteilles (100 à 300 fois plus chère au litre et impact environnemental environ 3500 fois supérieur à l’eau du robinet).

Il est clair que le marché est colossal et que les enjeux financiers associés sont gigantesques. La bataille fait donc rage entre les différents acteurs de la distribution mais également avec les industriels de l'eau en bouteille.

Les acteurs majeurs de la distribution en France



0,77%
Part de l'eau douce accessible dans le monde


5.5
Milliards de m3 distribués en France par an

18.5

Millions d'analyses en France par an

67%
des français boivent l'eau du robinet

Mais alors, existe t'il des alternatives lorsqu'on veut prendre soin de sa santé tout en préservant l'environnement? Qu'en est-il de l'utilisation de l'eau de pluie dans ce contexte? Commençons d'abord par aborder le sujet en listant quelques idées reçues et repensons notre rapport à l'eau.





#1

C'est interdit

On peut l'utiliser uniquement pour l'arrosage ou pour alimenter ses toilettes

C'est faux !

En France, la loi encadrant l'utilisation de l'eau de pluie (Arrêté du 21 août 2008) la définie comme de l'eau non, ou partiellement, traitée. Toute eau destinée à la consommation humaine produite en utilisant comme ressource de l'eau de pluie est exclue de cette définition. Le traitement en vue de la potabilisation permet donc de s'affranchir de toutes ses interdictions relatives.

Pour en savoir plus, rendez vous sur le site de Legifrance.

#2

C'est pollué et dangeureux

La pollution de l'air représente un réel danger pour la récupération

C'est faux !

Les eaux captées pour le réseau de distribution sont malheureusement plus polluées, principalement à cause de la pollution des sols (pesticides), des traitements insuffisants des effluents (résidus médicamenteux) et des traitements chimiques de potabilisation.

L'eau de pluie récupère effectivement de la pollution atmosphérique et sur les toitures, mais en bien plus faible quantité et donc plus facilement traitée par la filtration et le traitement.

#3

L'eau manque de minéraux

Les minéraux contenus dans l'eau sont indispensables pour être en bonne santé

C'est faux !

La grande majorité des minéraux assimilés par notre organisme provient des fruits et légumes que nous consommons quotidiennement. Une alimentation saine, variée et équilibrée suffit donc parfaitement à combler l'absence de minéraux (ce qui se révèle d'ailleurs être un véritable atout ; à découvrir plus bas)

#4

Il pleut de moins en moins

Avec le changement climatique, les précipitations sont de plus en plus faibles

C'est faux !

Le niveau de précipitation reste relativement stable malgré le changement climatique. En revanche, il a en effet des conséquences directes sur la pluviométrie, en en modifiant la fréquence et l'intensité. Il convient donc de prévoir une capacité de stockage suffisante pour faire face aux aléas.

#5

L'eau est trop acide

Avec un pH inférieur à 6, l'eau est trop acide et risque d'altérer la santé

C'est vrai ! Mais...

L'eau de pluie est effectivement trop acide pour être consommée régulièrement telle quelle. En revanche, le simple fait de la stocker dans une cuve béton enterrée permet de rééquilibrer le pH et ainsi consommer une eau entre 6.5 et 7, ce qui est alors tout à fait recommandé. (Eautarcie - L'eau biocompatible)

#6

Cela empêche les nappes phréatiques de se recharger

Toute l'eau qui est captée ne permet pas aux nappes de se recharger

C'est faux ! 

Bien sûr que les nappes phréatiques sont sous tension et que nous devons les préserver au maximum. Néanmoins, la récupération ne représente aucun problème car la surface en question est dérisoire et que l'eau, après utilisation, fini par être rejetée dans le milieu naturel via un assainissement écologique individuel ou collectif.A noter qu'en moyenne, seulement 23% des pluies alimentent les nappes phréatiques.

A travers les exemples ci-dessus, on comprend bien que l'eau de pluie est un sujet qui reste globalement mal compris ou méconnu du grand public. 


Mais alors, comment valoriser au mieux cette ressource dans un contexte domestique. Comment rendre cette eau propre à la consommation humaine?

Le concept EC'Eau Logis est basé sur une filtration fine à l'aide de filtres à sédiments ainsi que sur un traitement au charbon actif, le tout disposé sur un mur technique. En fonction des contraintes ou des souhaits des clients, le système peut également être doté d'un traitement UV complémentaire.

Pour finir, un filtre sera installé sous l'évier de cuisine par exemple pour la boisson et les usages alimentaires.


Ce n'est pas plus compliqué que cela... Ça vous parait fou? Faites le test et vous verrez, vous ne le regretterez pas! 

​ 

Découvrez maintenant quels sont les avantages à utiliser et valoriser cette ressource gratuite qui "tombe du ciel".

​ 




Santé


Quali​té

Après un traitement méticuleux, l'eau atteint un niveau de qualité supérieur à l'eau de distribution

Absence de chlore

Puissant désinfectant utilisé pour assurer une distribution de qualité sur le réseau, le chlore nuit durablement à la santé

Moins de polluants

La quantité de polluants récupérés dans l'air et sur la toiture sont bien inférieurs à ceux stockés dans les nappes (pesticides, micropolluants...)

Moins de résidus médicamenteux

Les stations d'épuration ne sont pas en mesure de traiter la totalité de ces résidus, qui se retrouvent dans l'eau et altèrent la santé sur le long terme


Environnement


Ressource inexploitée

Utilisation et valorisation d'une ressource précieuse et jusqu'alors trop mal exploitée

Gestion de l'approvisionnement

On devient responsable de la gestion de l'approvisionnement et on prend donc conscience de l'importance de la ressource

Consommation responsable

Gérer son approvisionnement implique un changement de pratique allant vers plus de sobriété 

Autonomie et résilience

Gérer son approvisionnement permet également de faire face aux pénuries ou problèmes de qualité du réseau

Ménager


Absence de calcaire

Un atout indéniable de l'eau de pluie est l'absence de calcaire qui provient des nappes phréatiques

Eau douce

L'absence de calcaire rend l'eau plus douce, et donc agresse moins la peau

Durée de vie

L'eau douce prolonge également la durée de vie de tous les appareils électro-ménagers

Nettoyage

L'eau douce s'accroche moins aux surfaces et textures et rend ainsi le nettoyage plus facile 

L'eau de pluie a donc de nombreux avantages comme vu précédemment, mais bien sûr, il existe également quelques inconvénients détaillés ci-dessous.





Installation


Disposer d'un espace suffisant

Afin de pouvoir mettre en œuvre la solution complète de valorisation d'eau de pluie, il est nécessaire de disposer d'un espace extérieur suffisant pour accueillir le stockage. Cette solution est donc principalement adaptable à des maisons individuelles dans un contexte rural. 

Coût d'installation

Comme tout investissement, une telle installation à un coût de mise en œuvre non négligeable et est forcément plus contraignante que simplement raccorder son logement au réseau de distribution. La rentabilité économique du projet se calculera sur du long terme et devra prendre en compte de multiples facteurs, ce qui nécessitera d'être analysée au cas par cas.


Maintenance

 

Temps de maintenance

Vous serez le garant du bon fonctionnement de votre système et de la qualité de l'eau.  A ce titre, il faudra évidemment prévoir un temps de maintenance régulier afin de s'assurer que tout est conforme.

Coût de maintenance

Il faudra également prévoir un budget de fonctionnement du système et de sa maintenance comme par exemple le changement de certains filtres plus ou moins fréquemment (entre 6 mois et 1 an et demi environ).

Après avoir fait le point sur le marché de l'eau en France et défini les avantages et inconvénients de l'eau de pluie, n'hésitez pas à vous rendre sur la page dédiée à l'assainissement écologique afin de découvrir les différentes solutions existantes.

Valorisation

 

Et pour découvrir l'ensemble de mes services, rendez-vous sur le lien ci-dessous.

Mes services